« Nous lançons notre quatrième saison de paniers solidaires. Et cela, grâce à la générosité des personnes qui, lors de notre campagne de fin d’année, ont fait des dons pour que vive notre projet », annonce Nolwen Bertho-Briand, l’animatrice du groupe.
Un groupe d’une douzaine de bénévoles, la solidarité chevillée au corps, qui a décidé qu’une alimentation de qualité devait être accessible à tous. Ainsi, les Fourmis solidaires proposent un tarif en fonction de la situation de chacun. Sur la base de justificatifs des ressources, on paiera le panier, d’une valeur de 11,80 €, entre 1,50 € et 14,30 €.
Maryline, habitante de Puceul, a commencé à fréquenter les fourmis solidaires l’année où elle n’avait pas de légumes dans son jardin. « Depuis, je prends mon panier chaque semaine. Ce vrai moment de convivialité nous permet de faire des rencontres et d’échanger des recettes. » Maryline a, par ailleurs, pris conscience que ce projet solidaire répondait à un réel besoin. Aussi a-t-elle décidé de devenir, à son tour, fourmi bénévole. Son amie Marie-France vit seule depuis deux ans. Elle n’a pas de potager, ni les moyens de se fournir en légumes biologiques. « Aujourd’hui, j’ai envie de rendre service en devenant, moi aussi, adhérente des Fourmis solidaires. »
Depuis, les deux copines participent tous les mois à la réunion au cours de laquelle on élabore un projet, le plus souvent autour d’un atelier de cuisine. Ces ateliers fonctionnent un jeudi par mois, de 9 h 30 à 12 h 30. Ils sont suivis d’un repas partagé pour ceux qui le souhaitent. Elles font également partie des bénévoles qui préparent les paniers et en assurent la distribution.
Article issu de l’édition de Châteaubriant Ancenis du mercredi 8 février 2017.