Arrivé en juillet 1998 pendant la coupe du monde, c’est d’ailleurs comme ça qu’il s’en souvient, Paolo a débuté aux étangs de Nozay, en partenariat avec la commune, en tant qu’animateur « tout public » en binôme avec une autre personne. Quelques années plus tard, il anime des ateliers mécaniques pendant quelques années, avec entre autres, des ateliers de réparation de solex. « J’ai un super bon souvenir de cette époque. Je me souviens, on avait même eu le droit à un article dans Télérama », commente-t-il avec fierté.
Il devient ensuite animateur technique et intervient sur les différents secteurs. Il venait en renfort sur les animations Famille avec Marietta et en soutien logistique dans les différents secteurs, sur les gros événements comme le Festival de Graine d’Automne. Il était également sur le secteur jeunesse et préparait les mini camps. « Paolo, c’était celui que l’on voyait le plus, il était présent sur tous les temps forts de LaMano. Je me souviens, on rigolait de ça avec lui à cette époque, car il était sur toutes les photos dès qu’il y avait un article sur LaMano dans le journal », explique en rigolant Marietta.
Il rejoint ensuite le secteur enfance et intègre l’équipe d’animation du Centre de Loisirs auprès des grands (6-12 ans). À la création de la Pass’Rel, un accueil situé entre la tranche d’âge du Centre de Loisirs et de la Jeunesse, c’est tout naturellement qu’on lui propose d’en prendre la référence et d’établir un projet pédagogique. Pendant plus de 10 ans, il proposera à la Pass’Rel des animations très diversifiées, mais souvent axées vers le bricolage, le travail du bois, du cuir, de la robotique, de la sculpture, réparation de vélo, etc.
En octobre 2022, Paolo rejoint donc Marietta au secteur tout public (adulte, famille). Ensemble, ils assureront la continuité des animations et coconstruiront de nouveaux projets. Il sera présent sur les ateliers artisanaux, l’accompagnement scolaire, les temps de jeux, les ateliers zéro déchet et espère à l’avenir développer des animations autour du développement durable. « J’aimerais pouvoir codévelopper un “repair café” (atelier de réparation d’objets défectueux) sur le territoire en lien avec un groupe d’habitants et reproposer des ateliers d’échec », une passion qui le suit depuis des années.
En plus de ses nouvelles missions, il continuera d’assurer la maintenance générale et la logistique du Centre Socioculturel.